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L'alimentation hypotoxique, kesako ?

L’alimentation hypotoxique : l’approche du Docteur Jean Seignalet, kesako ?

Petit post non exhaustif sur les différentes approches alimentaires dont je m’inspire : alimentation hypotoxique, alimentation vivante, instinctothérapie, alimentation sensorielle, pour accompagner mes « clients-consultants » sur le chemin de la santé, tout en sachant que mes plans de santé sont toujours personnalisés et ne se limitent pas à l’alimentation.

Ces approches je les ai toutes testées (à l’exception de l’alimentation sensorielle) et elles m’ont conduite à la guérison à plus de 95% des maux dont je souffrais (je reviendrai dans un autre post sur ces maux). L’alimentation a été ma porte d’entrée, puis de fil en aiguille, en ouvrant mon cœur, j’ai rajouté le jeûne (hydrique, sec, intermittent), les douches écossaises (Ishnan également), la méditation (MBSR), le kundalini yoga ou le yoga de la conscience et de l’énergie qui est pour moi le moyen le plus puissant et le plus rapide d’établir un lien entre le corps, le mental et l’âme : postures dynamiques et statiques, prânâyama, méditation. Puis, en plus d’un travail psychologique entrepris il y a des années, j’ai rajouté la libération des émotions (avec le docteur Tal Schaller), la pratique Imago pour les relations de couples et familiales, la gratitude. Par ailleurs, je me suis fait aider en énergétique, acupuncture, ostéopathie, fasciapulsothérapie, la technique des chaînes musculaires, marabouts, l’hydrotomie percutanée et bien d’autres encore.

Aujourd’hui, découvrons l’alimentation hypotoxique (ou ancestrale) du docteur J. Seignalet dont l’œuvre s’intitule L’alimentation ou la 3è médecine.

Postulat de base : le fruit de ses recherches conclut que le patrimoine génétique des cueilleurs-chasseurs du paléolithique n’a pas eu le temps de s’adapter à l’alimentation moderne dénaturée, et cette inadéquation est la clé pour comprendre et répondre à certaines maladies dites de civilisation comme le diabète de type 2, la polyarthrite rhumatoïde, les lupus, les maladies cardio-vasculaires, les maladies de peau, l’asthme, le stress chronique, et bien d’autres.

Pour le docteur Jean Seignalet, outre la génétique, les maladies sont les conséquences d’un déficit enzymatique, d’un microbiote qui n’est plus équilibré et d’un intestin poreux (hyperperméabilité intestinale) laissant passer des macromolécules et des bactéries alimentaires dans le sang créant de l’inflammation. Les agresseurs de la muqueuse intestinale sont nombreux et se trouvent dans nos modes de vie, parmi eux on trouve :

- L’alimentation moderne, le lait et tous ses dérivés, le gluten, les cuissons à hautes températures ; - Certains médicaments : AINS (anti-inflammatoires), aspirine, corticoïdes, certains antibiotiques ; - 2 cytokines : l’interféron y et l’interleukine 4 ; - Les radicaux libres en excès ; - Les pesticides ; - Certains polluants non alimentaires ; - Les polluants alimentaires : adjonction d’additifs (colorants, conservateurs, anti-oxygènes, adjonction de produits administres aux animaux et aux végétaux, l’irradiation → retour aux aliments biologiques ; - Le tabac ; - La radiothérapie ; - La chimiothérapie ; - Les OGM ; - La leucocytose digestive ; - Les carences en vitamines et minéraux des aliments bruts d’aujourd’hui ; - Le stress chronique.

La méthode et observations

Le docteur Jean Seignalet suivra 2500 patients pendant 20 ans, observera 115 maladies dont 92 répondront favorablement à son régime. Il classe en 3 groupes les maladies pour lesquelles il a eu de plus grands résultats et que l’on appelle communément maladies inflammatoires chroniques :

1. les maladies auto-immunes : polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, rhumatismes inflammatoires, lupus érythémateux disséminé, Goujerot-Sjögren, sclérodermie, sclérose en plaques, maladie de Basedow, maladies hépatobiliaires, maladie d’Addison, maladie coeliaque, etc. ; 2. les maladies liées à un « encrassage cellulaire : fibromyalgie, tendinites, arthrose, ostéoporose, la goutte, migraine, autisme, schizophrénie, psychose maniacodépressive, dépression nerveuse, Alzheimer/Parkinson (préventif), diabète de type 2, spasmophilie, athérosclérose, problèmes des sportifs, cancers (préventif et en curatif en association avec les traitements classiques), , etc. ; 3. les maladies d’élimination : colite, rectocolite ulcérohémorragique, Crohn, gastrite, acné, eczéma, psoriasis, urticaire, bronchite chronique, asthme, maladies des muqueuses de la sphère ORL et des conjonctives (allergies, aphtes, infections à répétition, polypes nasosinusiens, etc.

Que dit son régime ?

Retour et zoom sur l’importance des enzymes (et coenzymes) pour comprendre son approche :

« Les enzymes sont incontournables, puisqu’elles sont indispensables au déroulement de la quasi totalité des réactions chimiques dans l’organisme humain. Une méthode fort logique pour prévenir ou guérir de nombreuses maladies est donc selon moi de placer nos enzymes dans les meilleures conditions possibles de fonctionnement. La grande majorité des molécules sur lesquelles agissent les enzymes sont apportées par l’alimentation. C’est donc à ce niveau que doivent s’exercer en priorité nos efforts. Deux voies sont possibles : la micronutrition et la macronutrition.

La micronutrition : suppléments vitaminiques et minéraux + certains acides gras polyinsaturés (…) Incapable à elle-seule de guérir les maladies auto-immunes, d’encrassage et d’élimination.

La macronutrition : introduire dans l’organisme que des substrats que nos enzymes sont capables de traiter. Autrement dit, il faut éviter de consommer tous les aliments auxquels nos enzymes sont inadaptées. Je soutiens que l’homme devrait se nourrir de la même manière que leurs ancêtres, à la façon des animaux sauvages. La macronutrition est capable de prévenir ou de guérir, dans une forte proportion de cas, de nombreuses maladies classiquement considérées comme curables ou incurables. Elle constitue dans mon expérience la méthode de loin la plus efficace pour la prévention et le traitement des 92 affections »

Il démontre à travers ses 615 pages l’intérêt majeur d’une alimentation saine hypotoxique dans la prévention et le traitement de nombreuses maladies.

Ses prescriptions doivent être appliquées 1 à 2 ans et strictement. En effet, si le régime est pratiqué à 90%, les bénéfices tombent en moyenne à 50%.

Alimentation

- le plus de fruits et de légumes crus possible, le cru avant le cuit ; - viandes (modérément), poissons crus des mers froides (EPA/DHA), crustacés crus bienvenus également ; - abandon des céréales mutées. Il reste donc le riz, le sarrasin, la châtaigne, le quinoa (et éventuellement le petit-épeautre) ; - les légumineuses : lentilles, pois chiche, etc. cuits « al dente » et pré-trempés ok ; - abandon du lait et de tous ses dérivés : fromage, beurre, crème ; - pas de sucre ajouté ; - huiles végétales biologiques et de 1ère pression à froid uniquement.

Cuissons

La cuisson ne doit pas excéder 110°, 95° à la vapeur douce est encore mieux pour préserver une bonne partie des vitamines et minéraux et pour dénaturer le moins possible les macronutriments : protéines, glucides, lipides. La cuisson, d’autant plus lorsqu’elle est à haute température et que le temps d’exposition est long, engendre un grand nombre de molécules complexes, n’existant pas à l’état naturel, dont les propriétés et le destin sont inconnus. Certaines substances issues de la cuisson sont toxiques ou cancérigènes. Le docteur Seignalet préconise donc :

- la vapeur douce - à l’étouffé - au bain-marie - à éviter à tout prix : barbecue, four à forte chaleur, le micro-ondes, les cuissons longues

Ses conseils complémentaires

- Eviter au maximum le cuit, manger le cru avant le cuit ; - Si cuisson, ne pas dépasser 110° ; - Modérer les aliments protidiques (apportent plus (+) de substances cancérigènes - voir L’enquête Campbell, la plus grande étude qui fait le lien entre alimentation et santé. De plus, l’ajout de matière grasse accroit encore cette production) ; - Rétablir l’équilibre acido-basique (substances tampon : bicarbonates et citrates sur avis de votre praticien de santé) ; - Limiter les conserves ; - Limiter les aliments fumés (substances cancérigènes comme le benzopyrène) ; - Privilégier la qualité → aliments biologiques ; - Privilégier la frugalité ; - Supprimer le tabac ; - Avoir une activité physique suffisante (marcher 1 heure par jour minimum et si possible pratiquer certains sports avec une nette augmentation du rythme cardiaque) ; - Réduire le stress (demander à votre naturopathe) ; - Prendre des ferments lactiques (Ergyphilus par exemple – demander conseil à votre médecin ou naturopathe) ; - Supplémenter en vitamines et minéraux (demander conseil à votre naturopathe, il y a toute sorte de vitamines non assimilables par l’organisme).

« Que ton aliment soit ta première médecine » Hippocrate

Je vous joins quelques photos de mes préparations hypotoxiques réalisées avec le Vitaliseur de Marion (je suis prescripteur si vous voulez des renseignements). Il est possible de faire des préparations incroyables et de vraiment se régaler. Il y a aussi la possibilité de se nourrir de produits bruts et de ne cuisiner que pour les occasions

« C’est toi, et toi seul, qui choisis le chemin que tu empruntes et, à tout moment, tu as le droit de changer de direction ». Carl Gustave Jung


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